Chansonnette
Vous y dansiez Fanette
Vous y chantiez Fanchon
Les soirs de fête
Les jours de moisson
Vous l’aimiez Fanette
Vous rêviez Fanchon
Il vous contait fleurette
Il vous fredonnait chanson
Vous pleuriez Fanette
Vous pleuriez Fanchon
Il partit loin de la fête
Il s’en alla pour le front
Vous songiez Fanette
Vous priiez Fanchon
Le temps semblait tempête
La vie sans raison
Vous attendiez Fanette
Vous espériez Fanchon
Les soirs de fête
Les jours de moisson
Vous n’y dansiez plus Fanette
Vous n’y dansiez plus Fanchon
Ne revint plus la fête
Mais revint la moisson
Vous n’y dansiez plus Fanette
Vous n’y dansiez plus Fanchon
Se fana la fleurette
S’endormit la chanson...
Mon rêve t’appartient
A force de m’inventer ton visage,
De refuser la clarté du matin,
Mes yeux se sont noyés dans ton image,
Perdue au fon d’un rêve d satin.
Mon rêve t’appartient,
Il s’accroche à mes nuits
Comme ton absence à mon ennui.
A force d’épouser mes plus beaux songes,
De refleurir l’hiver de mon sommeil,
Je prie ton sillage jusqu’au mensonge
D’effleurer mes nuits comme un doux soleil.
Mon rêve t’appartient,
Il me colle aussi fort
Que tes mains qui recherchent mon corps…
A force d pleurer sur l’encrier,
Mes larmes s’écrivent sur le papier,
Qui seul scellera pour l’éternité,
L ‘infini voyage d’un cœur blessé.
Mon rêve t’appartient,
Il s’accroche à mes nuits
Comme ton absence à mon ennui.
J’écrirai notre histoire
Laisse moi ton sourire
Faire avec moi le chemin
J’écrirai notre histoire…
Invente moi un avenir
Dans la fraîcheur d’un matin
Je trouverai un soir…
Prête moi ton regard
Pour caresser un espoir
J’écrirai notre histoire…
C’est juste une histoire d’amour
Une lumière qui brille toujours
Et qui se perd par hasard…
C’est comme un rêve qu’on oublie
Un mot qui change une vie
Et que l’on dit comme ça…
C’est avec ce mot là
Qu’un jour, une nuit
J’écrirai notre histoire…
Laisse moi ton sourire
Faire avec moi le chemin
J’écrirai notre histoire…
Je serai l’aube de ta vie
Le dernier message de tes nuits
J’écrirai notre histoire
Jardin des souvenirs
La petite ville
Se mirant dans l’eau,
Un lilas d’avril
Qui fleurissait tôt.
Ce jardin d’enfants,
L’espoir de chaque âge,
Un soleil brûlant
Derrière un nuage.
Et puis l’espérance
Quand tu passais là,
Qu’enfin recommence
Mon rêve avec toi.
Tous mes jours sont là
Coulant près de l’eau
Et j’entends déjà
Le chant de l’oiseau,
Cet oiseau si fier
De nous voir tous deux
Ces doux soirs d’hier
Nous étions heureux…
Ce soir, je regarde
La petite ville,
Une fleur se farde:
Un lilas d’avril
Qui fleurit bien tôt...
Le temps s’est arrêté au cœur de nos maisons,
Figé par des objets qui nous ont vus grandir,
Et qui nous rappellent de lointains souvenirs,
Laissés sur les chemins, semés par les saisons.
Sur les photos d’hier, les rides du passé,
Pour l’instant d’un regard s’effacent sans rien dire,
Et laissent s’envoler nos jours dans un sourire,
En caressant l’élan de nos jeunes années.
C’est le grand livre ouvert qui raconte la vie,
Chaque page est un peu l’écrin de nos mémoires,
Où les mots lentement ont tissé notre histoire,
En rangeant nos secrets, nos amours à l’abri.
Chaque heure qui passe creuse un autre sillon,
Où s’écoulent déjà des parfums d’autrefois,
Ce sont ces parfums là qui renaissent parfois,
Quand de nos silences, jaillit une chanson.
Nos enfants, nos petits, un jour, un peu plus tard,
Parcourront ensemble, sans doute par défi,
Cet unique sentier où nos cœurs endormis,
Ont laissé l’empreinte d’un merveilleux hasard.
C’est le grand livre ouvert qui raconte la vie,
Chaque page est un peu l’écrin de nos mémoires,
Où les mots lentement ont tissé notre histoire,
En rangeant nos secrets, nos amours à l’abri.;
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