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Brise d'enfance

le 17-04-2008 11:55

confidence

Confidence

 

Quelques mots pourtant auraient suffi,

Des mots simples et faciles,

Pour laisser s’écouler la vie

Comme un rêve douillet et fragile.

Quelques mots qui sont restés,

Blottis au fond d’un chagrin

Perdu dans ces nuits oubliées,

Qui n’espéraient qu’un matin.

Quelques mots pourtant c’est facile,

Sans lever les yeux, sans avoir peur,

Simplement avec un sourire, tranquille,

S’arrêter un instant à l’adresse du bonheur.

Quelques mots simplement, qui auraient su,

Ouvrir mon cœur, sécher mes pleurs,

Freiner le temps avant qu’il ne soit perdu,

Changer le monde en un parfum de douceur.

Quelques mots sans doute, que l’on dira

Un jour, quelque part, sans le savoir,

Et qui s’écriront en espérant qu’on les lira

A l’ombre d’un regard qui n’osera y croire…

Quelques mots pourtant auraient suffi,

Des mots simples et faciles,

Pour laisser s’écouler la vie

Comme un rêve douillet et fragile.

 

 

 

 


Commentaires

 

1. esuna  le 17-04-2008 à 10:41:57  (site)

Bonjour, je découvre ton blog rempli de poésie.
Bienvenue et à bientôt.

2. lolabreizh  le 18-04-2008 à 14:57:53

magnifique, j'aime beaucoup.Amitié

 
 
 
le 17-04-2008 11:50

L'espace d'une vie

Ecrire une vie

 

J’écris des mots

Et tu les lis

J’écris des nuits

Et tu les rêves

J’écris ta vie

Mais tu l’oublies

Prends le temps qu’il nous reste

Prends le temps d’être encore

Même l’ombre d’un geste

Même un regard du dehors…

J’écris des mots

Et je revis

J’écris des nuits

Où je t’enlève

J’écris ta vie

Mais tu l’oublies..

Prends le temps qui nous blesse

Prends le temps d’une larme

Même sans une vraie tendresse

Mais avec un peu de charme..

J’écris des mots

Et tu les lis

J’écris des nuits

Et toi les rêves...

 

 

 

 


 
 
le 14-04-2008 22:11

Ce temps qui passe, c'est fou....

Brise d’enfance

 

Regarde comme la campagne est belle ce soir !

Aussi belle que lorsque nous étions enfants et que nous courions à la rivière…

-T’en souviens-tu Marielle ?

Nous aimions jouer à faire danser la lune en jetant à l’eau de petits galets encore chauds de ces journées dorées de juillet.

Puis en riant, nous mettions nos pieds à nu et les laissant reposer dans la fraîcheur du torrent, nous sentions s’emplir nos corps d’un frisson de pureté angélique tout en fermant les yeux pour mieux voir à l’intérieur.

La senteur des foins que l’on avait fauchés la veille et le bruit d’une multitude d’hôtes nocturnes m’inondaient d’un bonheur féerique et parfait que je ne retrouve que dans l ‘encre de ma plume…

Ainsi ont vécu ces bonheurs d’enfants dont l’image se perdra davantage dans le flou des ans, mais dont la folle sensation m’ habitera ainsi qu’une âme; cette âme même qui demeure dans ces forêts, dans ces champs, dans ces pierres et dans toutes ces choses qui me diront tout au long de mon chemin:

-Reviens... !

Alors il suffira d’un souffle de vent dans les branches, d’une brise caressant mon épaule et d’un parfum effleurant ma narine, pour que j’y retourne l’espace d’un instant, du fond de tout mon être ...

 


Commentaires

 

1. Lhouria  le 14-04-2008 à 20:35:30  (site)

Salut ! Je te souhaite la bienvenue sur Vef' ! Je trouve que tu écris très bien.
Bonne soirée

2. Music-is-life  le 14-04-2008 à 22:16:36  (site)

Magnifique ....

 
 
 
 

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